Analyse des approches prudentielles de la gestion des risques bancaires : quelques constats économétriques sur les banques africaines
Auteur / Autrice : | Moussa Garba |
Direction : | Thomas Jobert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 14/12/2016 |
Etablissement(s) : | Université Côte d'Azur (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et sciences politiques, économiques et de gestion (Nice, Alpes-Maritimes ; 2008-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de Nice (1965-2019) |
Equipe de recherche : Groupe de recherche en droit, économie et gestion (Valbonne, Alpes-Maritimes) | |
Laboratoire : GREDEG | |
Jury : | Président / Présidente : Olivier Bruno |
Examinateurs / Examinatrices : Thomas Jobert, Olivier Bruno, Gilles Dufrénot, Dhafer Saïdane | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Gilles Dufrénot, Dhafer Saïdane |
Mots clés
Résumé
Cette thèse contribue à la littérature sur les normes prudentielles de la gestion des risques bancaires,la causalité entre le développement financier et la croissance économique et enfin les hypothèses del'aléa moral et de la réglementation du capital des banques. La crise des Subprimes de 2007 aparadoxalement permis de souligner une fois de plus les lacunes des normes prudentielles Bâle I etBâle II, du fait de ses différentes conséquences sur les systèmes bancaires mondiaux. En adoptantune démarche économétrique et en exploitant des données de panel sur un échantillon des banquesd’Afrique subsaharienne et du Maghreb, nous avons utilisé plus particulièrement la technique decausalité au sens de Granger et celle d'estimation GMM afin de mener des études empiriques surcelles-ci, notamment la causalité entre le développement financier et l’économie réelle d’une part, larelation entre le capital et la profitabilité (risque) des banques d’autre part. Les résultats soulignent ladépendance entre certaines variables de la profitabilité des banques et la croissance économiqued’une part, et d’autre part les comportements des banques africaines, en termes de la détention ducapital et à la prise excessive des risques, cadrent parfaitement aux hypothèses de l’aléa moral et dela réglementation du capital du comité de Bâle.