L'exercice des libertés publiques en période de transition démocratique : le cas de la Tunisie
Auteur / Autrice : | Hedia Brik Mokni |
Direction : | Christian Vallar, Hédi Ben Mrad |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance le 07/09/2016 |
Etablissement(s) : | Université Côte d'Azur (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et sciences politiques, économiques et de gestion (Nice, Alpes-Maritimes ; 2008-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de Nice (1965-2019) |
Laboratoire : Centre d'études et de recherche en droit administratif, constitutionnel, financier et fiscal (Nice) - CERDACFF | |
Jury : | Président / Présidente : Hafedh Ben Salah |
Examinateurs / Examinatrices : Christian Vallar, Hédi Ben Mrad, Hafedh Ben Salah, Henry Roussillon, Lotfi Tarchouna, Pauline Türk | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Henry Roussillon, Lotfi Tarchouna |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les libertés publiques ont toujours rencontré des obstacles affectant leur réel exercice en Tunisie. Les transitions démocratiques souvent invoquées par les dirigeants, se sont avérées des périodes au cours desquelles, cet exercice est le plus vulnérable. A chaque période, correspondent des priorités présentées par l’élite dirigeante pour justifier l’ajournement de l’exercice des libertés publiques. Les institutions politiques, l’organisation du pouvoir et le cadre normatif, ne permettent pas de dire qu’ils offrent un terrain favorable aux libertés publiques. Ces d.dernières, sont d’autant plus vulnérables, qu’elles évoluent dans un milieu politico-idéologique peu propice à leur épanouissement. Les affrontements entre les modernistes et les conservateurs, sont la plus part du temps résolus grâce au consensus, fruit d’une alliance entre la modernité et la tradition. Toujours est-il, à chaque ouverture d’une période transitoire, le débat se durcit et aussi la peur de perdre les acquis d’une Tunisie réformiste.