L'argument comparatiste : essai sur les mutations du droit du travail
Auteur / Autrice : | Abdenbi Allouch |
Direction : | Martine Le Friant, Arnaud Martinon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance le 17/10/2016 |
Etablissement(s) : | Avignon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Culture et patrimoine (Avignon) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Biens, normes, contrats (Avignon) |
Jury : | Président / Présidente : Pascale Deumier |
Examinateurs / Examinatrices : Arnaud Martinon, Pascale Deumier, Pascal Lokiec, Pierre-Yves Verkindt | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascal Lokiec, Pierre-Yves Verkindt |
Mots clés
Résumé
Le discours comparatiste influence le débat sur l’impératif d’efficacité économique en droit du travail ; là où la science comparative exige du temps, de l’attention aux aspects juridiques et extra-juridiques pouvant influencer un système juridique, une méthode et de la modestie (quant aux conclusions auxquelles le comparatiste parvient), la rhétorique comparatiste n’obéit pas aux contraintes du droit comparé. Le comparatisme d’intimidation, principale figure du discours comparatiste dominant en droit du travail, s’érige en instrument de diffusion de « bonnes » pratiques et de « modèles » d’institutions juridiques jugés économiquement efficaces. Il est un outil de propagande ; il permet de dissimuler les positions des différents acteurs sous une apparence de neutralité axiologique et scientifique. La mobilisation de l’argument comparatiste influence et bouscule les catégories juridiques et les représentations sur lesquelles repose le droit du travail.