Polymorphismes des récepteurs des Fc des Immunoglobulines G et maladies autoimmunes en Martinique : impact du FcγRIIb sur la régulation du Lymphocyte B
Auteur / Autrice : | Fatima-Ezzahra Radouani |
Direction : | Maryvonne Dueymes |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie et Santé / immunologie |
Date : | Soutenance le 29/11/2016 |
Etablissement(s) : | Antilles |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Milieu insulaire tropical à risques : protection, valorisation , santé et développement (Pointe-à-Pitre) |
Partenaire(s) de recherche : | Centre hospitalier : Centre hospitalier (Le Lamentin, Martinique) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : François Lemoine, Christophe Jamin, Raymond Césaire, Georges Dos Santos |
Rapporteurs / Rapporteuses : François Lemoine |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les récepteurs du Fc des Immunoglobulines G (FcγR) sont impliqués dans de nombreuses réactions immunitaires. Deux groupes de faible affinité existent : les FcγRIIa/b/c et les FcγRIIIa/b, FcγRIIb étant le seul inhibiteur. Plusieurs polymorphismes, modifiant l’affinité au ligand et la réponse du récepteur, sont favorisés par une pression de sélection infectieuse et associés aux Maladies Auto-Immunes (MAI). Nous avons étudié l’association des polymorphismes FcγRIIa-R131H, FcγRIIb-I232T, FcγRIIIa-F158V, FcγRIIIb-Na1/Na2 aux Lupus érythémateux systémique (LES), la neuromyélite optique (NMO) et la sclérose en plaque (SEP) en Martinique. Nos résultats montrent une forte fréquence des allèles T232, V158 et des génotypes 232TT et 158VV dans la population générale, une augmentation de la fréquence de l’homozygote Na1, des allèles Na1 et 158F dans le LES, une augmentation du génotype 131RR ainsi que des allèles 131R et 158V dans le LES avec atteinte rénale, une augmentation du génotype 131RR et une diminution du NA2/NA2 dans la SEP ainsi qu’une augmentation de l’allèle 232T dans les NMO. L’étude de l’influence du FcγRIIb-I232T sur l’activation du récepteur à l’antigène des lymphocytes B (BCR) chez des lupiques et des témoins sains porteurs des formes IT, TT ou II montre que la régulation du BCR est effective même en présence de la forme TT. Ces résultats démontrent pour la première fois que la population martiniquaise possède un terrain génétique particulier qui faciliterait l’apparition de MAI avec pronostic plus sévère.