Les pratiques culturelles, artistiques et musicales, lues comme dispositifs d’insertion pour les jeunes Martiniquais sans qualification professionnelle
Auteur / Autrice : | Ambroise Loiseau |
Direction : | Gilbert Elbaz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Cultures et langues regionales |
Date : | Soutenance le 10/12/2016 |
Etablissement(s) : | Antilles |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Milieu insulaire tropical : dynamiques de développement, sociétés, patrimoine et culture dans l'espace Caraïbes-Amériques (Pointe-à-Pitre) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines (Schoelcher, Martinique) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Bruno Péquignot, Donna Kesselman, Bertrand Troadec |
Mots clés
Résumé
Au moment où la Martinique découvre, non sans stupéfaction, que les jeunes de 18 à 25 ans représentent la classe d’âge la plus pauvre de l’île − ils représentent 12,3% des personnes reçues au Secours Catholique −, cette thèse jette un regard inquiet sur les jeunes qui sortent de l’école sans qualification professionnelle. Le temps de latence qui les met à rude épreuve – c’est la période qui va de la sortie du système scolaire à la stabilisation professionnelle − s’est considérablement allongé. De deux ans il est passé à cinq ans. Ces jeunes sont éjectés d’un système scolaire, resté très élitiste. Les traumas qui les assaillent risquent fort de compromettre le processus qui participe de leur individuation, de leur réalisation. L’objectif de cette thèse est d’analyser les manques, les besoins de cette population, et, au vu des résultats obtenus, de proposer des alternatives. L’approche est qualitative. Elle tente de comprendre l’expérience humaine en situation de chômage. Elle tente d’explorer les difficultés des jeunes sans qualification professionnelle, afin de voir comment il est possible d’améliorer leur situation. Et de manière à prévenir en faveur de cette jeunesse martiniquaise, trop souvent en proie à la spirale de la violence, elle propose des pratiques culturelles, artistiques et musicales.