Organisation et développement du territoire aux abords d’une cité : Amiens et ses faubourgs (1059-1520)
Auteur / Autrice : | Mathieu Béghin |
Direction : | Philippe Racinet, Pascal Montaubin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Civilisation et histoire médiévale |
Date : | Soutenance le 12/12/2016 |
Etablissement(s) : | Amiens |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale en Sciences humaines et sociales (Amiens) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Textes, représentations, archéologie, autorité et mémoire de l'Antiquité à la Renaissance (Amiens ; 2008-....) |
Jury : | Président / Présidente : Elodie Lecuppre-Desjardin |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Racinet, Pascal Montaubin, Paul Delsalle, Alain Salamagne, Marc Bouiron | |
Rapporteur / Rapporteuse : Paul Delsalle, Alain Salamagne |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
À partir du cas d'Amiens, richement documenté par les archives et les données archéologiques, cette thèse fournit des clés pour comprendre l'occupation humaine et l'urbanisme aux abords d'une cité d'origine romaine, depuis le milieu du XIe siècle, lorsque le réveil urbain devient manifeste, jusqu'au début du XVIe siècle, quand de nouveaux faubourgs germaient tandis que les anciens étaient désormais inclus dans une enceinte fortifiée récente. Durant cette période, Amiens constituait un centre de pouvoir économique, politique et religieux important du Nord de la France et sa position géographique en faisait une des portes septentrionales du domaine royal, avec une importance stratégique croissante durant les guerres des XIVe-XVIe siècles. La thèse s'intéresse moins au noyau urbain intra muros original qu'aux faubourgs qui l'entouraient rives droite et gauche de la Somme, à la subordination de ces derniers, mais aussi à leur interdépendance, tant dans l'économie, les questions de défense, la gestion municipale, la salubrité publique, les évolutions démographiques et la sociabilité à l'échelle de toute l'agglomération. Nécessaire à la ville, les faubourgs fonctionnaient comme des réserves humaine, alimentaire et matérielle et comme des espaces de transition entre zones urbaine et rurale. Ils ne doivent pour autant pas être considérés comme de simples compléments à la ville, mais bien comme des entités à part entière qui accueillaient des équipements urbains et devenaient progressivement des lieux de la sociabilité citadine