Étude des compétences sociales au cours du processus de négociation syndicale, approche située au sein d’une entreprise de sidérurgie
Auteur / Autrice : | Émilie Atze |
Direction : | Gérard Valléry |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie du travail et des organisations. Ergonomie |
Date : | Soutenance le 30/03/2016 |
Etablissement(s) : | Amiens |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale en Sciences humaines et sociales (Amiens) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche en psychologie : cognition, psychisme et organisations (Amiens ; 2012-....) |
Jury : | Président / Présidente : Alain Lancry |
Examinateurs / Examinatrices : Gérard Valléry, Alain Lancry, Michel Dubois, Philippe Sarnin, Marie Bressollette-Allain | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Dubois, Philippe Sarnin |
Mots clés
Résumé
Le projet NACRE (Négociation et Approche des Compétences Relationnelles en Entreprise), élaboré en 2007, a permis d'identifier et de formaliser les compétences sociales par l'intermédiaire d'un dispositif de repérage de celles-ci. La recherche actuelle s'inscrit dans la continuité de ce projet. Au sein de celle-ci, il s'agit de redéfinir la notion de compétences sociales, de proposer une façon de les repérer et de les relever en situation réelle, de comprendre leurs relations avec leur contexte de mise en œuvre et enfin de mieux saisir leur organisation dans l'environnement singulier des négociations syndicales. Nous constatons que les compétences sociales sont révélées par ce contexte à enjeux forts et parfois conflictuel. Elles sont identifiables et peuvent être relevées par l'intermédiaire d'une approche méthodologique empruntant à l'ergonomie centrée sur l'activité. Par ailleurs, le processus évolutif de la négociation, les interactions, les jeux d’influences incluant les stratégies d'alliances et de divergences entre acteurs ainsi que le climat des échanges sont autant de variables qui conditionnent les compétences sociales, elles-mêmes susceptibles d'impacter ces divers éléments. Cette étude s'inscrit au final dans une réflexion plus large autour de l'apport de ces compétences dans le dialogue social et permet de questionner à la fois leur reconnaissance et leur valorisation en négociations et plus généralement au travail. La thèse suscite à la fois des questions conceptuelles (sur les compétences sociales), méthodologiques (sur la façon de les repérer et de les incarner) ainsi que pratiques autour des enjeux soulevés, notamment en lien avec la négociation.