Thèse soutenue

L'homme désespécé - tête et corps - : ensemble d'une picturalité organique

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Auteur / Autrice : Lyse Blanchard
Direction : Françoise Coblence
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Arts plastiques
Date : Soutenance le 13/09/2016
Etablissement(s) : Amiens
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale en Sciences humaines et sociales (Amiens)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche en arts et esthétique (Amiens ; 1993-....)
Jury : Président / Présidente : Christophe Viart
Examinateurs / Examinatrices : Françoise Coblence, Christophe Viart, Sophie Delaporte, Évelyne Toussaint

Mots clés

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Mots clés libres

Résumé

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Cette thèse propose de revenir sur des questionnements majeurs dans l'histoire de nos représentations en portant un regard évolutionniste sur des thèmes tels que l'art et l'anatomie. L’art du corps et l'art du visage, regroupés sous une pellicule désespécée, c'est-à-dire une proposition d'hommes et d’animaux aux épidermes fragiles et douloureux. Le terme « désespécé » émane du vocabulaire beckettien, une signature en parfaite corrélation avec mon univers plastique. Ma picturalité s'apparente à un puzzle d'organes et d'ossements, des « tas » qui se mettent à vivre grâce à l'organologie sciences irraisonnée ou non raisonnable sous mon pinceau qui ignore ce qu'elle deviendra. Qu'est-ce qui exprime au mieux le devenir d'un corps, ses limites, ses modulations ? Il faut rechercher ceci dans la matière première. Seul moyen de mettre en tension les choses écrites et peintes pour les faire exister. Le chemin de l'homme désespécé s'est tracé sur ces terres guerrières dont l'artiste a su en saisir l'écho pictural. La trace s'est faite empreinte, l'empreinte s'est faite peinture au service de la mémoire. Des papes hurlants en passant par les enfants de chœur contristés jusqu'aux gueules cassées, il n'y avait qu'un pas. L'homme universel avec l'union des disciplines que sont l'histoire, l'art et la chirurgie.