Réactions médiées par l'acétate de manganèse (III) et pharmacochimie antiparasitaire
Auteur / Autrice : | Clémence Tabélé |
Direction : | Patrice Vanelle, Christophe Curti |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Soutenance le 21/09/2016 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences Chimiques (Marseille ; 1996-....) |
Jury : | Président / Présidente : Didier Gigmes |
Examinateurs / Examinatrices : Patrice Vanelle, Christophe Curti, Jean-François Sabuco | |
Rapporteur / Rapporteuse : Nadia Walchshofer, Pierre-Antoine Bonnet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La leishmaniose est une maladie infectieuse due à Leishmania, responsable de plus de 50 000 décès par an en ce qui concerne la forme viscérale (LV). La plupart des médicaments antileishmaniens se révèlent inefficaces (apparition de résistances avec la molécule de référence : la pentamidine) ou trop onéreux pour les patients (incidence principale en Inde). Il existe donc un réel besoin de nouveaux médicaments ne manifestant aucune résistance parasitaire, moins chers et administrables par voie orale. Dans cet objectif, plusieurs séries de monoamidoximes (de structure similaire à celle de la pentadimine) ont été synthétisées, en utilisant des réactions radicalaires médiées par l'acétate de manganèse (III), et sous irradiation micro-ondes. Des réactions pallado-catalysées ont permis de diversifier les structures obtenues : couplages de Suzuki-Miyaura et couplages originaux avec des dérivés de structure allyl alcool. Plusieurs amidoximes ont ainsi montré une bonne activité in vitro sur les formes promastigote et amastigote de Leishmania et une faible toxicité sur des lignées de macrophages, leur indice de sélectivité étant meilleur que celui de la pentamidine, utilisée comme référence.