Thèse soutenue

Epithélium bronchique de l'enfant asthmatique sévère

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Auteur / Autrice : Ania Bourée
Direction : Jean-Christophe DubusDelphine Gras
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie. Immunologie
Date : Soutenance le 07/11/2016
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Sciences de la vie et de la santé (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Adhésion et Inflammmation (LAI) (Marseille)
Jury : Président / Présidente : Pascal Chanez
Examinateurs / Examinatrices : Antoine Deschildre
Rapporteurs / Rapporteuses : Michael Fayon, Jacques de Blic

Résumé

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L’asthme sévère de l’enfant est une pathologie respiratoire chronique dont le traitement est difficile. L’épithélium bronchique à l’interface de l’organisme et de l’environnement, est un pivot central dans la maladie asthmatique. Le but de ce travail a donc été d’étudier l’épithélium bronchique de l’enfant asthmatique sévère.Dans un premier temps, j’ai développé un modèle de reproduction d’épithélium bronchique in vitro obtenu à partir de cellules épithéliales bronchiques issues de biopsies bronchiques d’enfants asthmatiques sévères. J’ai comparé ces épithélia obtenus chez l’enfant à ceux obtenus chez l’adulte. Nous avons spécifiquement étudié un marqueur inflammatoire important dans l’asthme sévère, le TSLP. J'ai montré 2 isoformes de TSLP ayant un rôle contraire, anti inflammatoire et proinflammatoire. Dans un deuxième temps, j’ai mis au point un modèle d’exacerbation d’asthme viro-induite. J’ai utilisé le modèle de culture et soumis les cellules à une stimulation Poly I:C. Les différentes cytokines sécrétées lors d’une exacerbation asthmatique virale ont été retrouvées augmentées dans notre modèle : CXCL8, CXCL10, CCL2, CXCL9 et RANTES. Enfin, j’ai étudié le propionate de fluticasone dans le modèle d’exacerbation asthmatique. Nous avons montré que l’effet de la fluticasone est différent entre les cellules épithéliales bronchiques issues de témoins et celles issues d’asthme sévère. Le modèle de stimulation viro-induite a permis d’étudier l’effet des corticoïdes inhalés sur l’épithélium bronchique et va permettre d’étudier les voies mécanistiques en jeu dans les exacerbations viro-induites, de tester d’autres molécules et proposer d’autres pistes thérapeutiques.