Fusion de données EEG-IRMf et IRMd chez des sujets sains et des patients atteints d'épilepsie du lobe temporal : vers une caractérisation trimodale du réseau structure-fonction du cerveau humain
Auteur / Autrice : | Jonathan Wirsich |
Direction : | Maxime Guye, Christian Bénar |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Soutenance le 02/11/2016 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de résonance magnétique biologique et médicale (Marseille) - Institut des neurosciences des systèmes (Marseille) |
Jury : | Président / Présidente : Gustavo Deco |
Examinateurs / Examinatrices : Gustavo Deco, Serge Vulliemoz, Louise Tyvaert, Jean-Philippe Ranjeva | |
Rapporteur / Rapporteuse : Serge Vulliemoz, Louise Tyvaert |
Résumé
La caractérisation de la structure du cerveau humain et les motifs fonctionnelles qu’il fait apparaitre est un défi central pour une meilleure compréhension des pathologies du réseau cérébral telle que l’épilepsie du lobe temporal. Cette caractérisation pourrait aider à améliorer la prédictibilité clinique des résultats d’une chirurgie visant à traiter l’épilepsie.Le fonctionnement du cerveau peut être étudié par l’électroencéphalographie (EEG) ou par l’imagerie de résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), alors que la structure peut être caractérisé par l’IRM de diffusion (IRMd). Nous avons utilisé ces modalités pour mesurer le fonctionnement du cerveau pendant une tache de reconnaissance de visages et pendant le repos dans le but de faire le lien entre les modalités d’une façon optimale en termes de résolution temporale et spatiale. Avec cette approche on a mis en évidence une perturbation des relations structure-fonction chez les patients épileptiques.Ce travail a contribué à améliorer la compréhension de l’épilepsie comme une maladie de réseau qui affecte le cerveau à large échelle et non pas au niveau d’un foyer épileptique local. Dans le futur, ces résultats pourraient être utilisés pour guider des interventions chirurgicales mais ils fournissent également des approches nouvelles pour évaluer des traitements pharmacologiques selon ses implications fonctionnelles à l’échelle du cerveau entier.