Thèse soutenue

Études théoriques et expérimentales des effets singuliers induits par les muons atmosphériques sur les technologies numériques d’échelle nanométrique

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Auteur / Autrice : Pierre Li Cavoli
Direction : José BustoGuillaume Hubert
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique des particules et astroparticules
Date : Soutenance le 13/12/2016
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Physique et Sciences de la Matière (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire ONERA-CNRS de Micro Nano Optique - Centre de physique des particules de Marseille (CPPM)
Jury : Président / Présidente : Éric Kajfasz
Examinateurs / Examinatrices : Karine Castellani-Coulié
Rapporteurs / Rapporteuses : Raoul Velazco, Alain Klotz

Mots clés

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Résumé

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Cette étude s’inscrit dans le domaine de la microélectronique. Elle consiste à étudier l’impact de la morphologie 3D du dépôt d’énergie sur la modélisation des événements singuliers (SEE) induits par les muons atmosphériques. La démarche a consisté dans un premier temps à modéliser le dépôt d’énergie induits par des protons dans des volumes nanométriques. Pour cela, le code Monte-Carlo GEANT4 a permis de simuler et de stocker dans une base de données, les caractéristiques des traces des dépôts d’énergie des protons. Une fois la démarche validée pour les protons, des simulations du dépôt d’énergie induit par des muons ont été réalisées. Une caméra CCD a été utilisée afin de réaliser des mesures de l’environnement radiatif atmosphérique et de contraindre la modélisation des dépôts d’énergie induits par les muons. Cette étude met en évidence et quantifie l’apport de considérer la distribution radiale du dépôt d’énergie induit par des protons pour des volumes nanométriques, dans les calculs de prédiction des SEE. En revanche, l’étude montre que la considération de la distribution radiale du dépôt d’énergie induit par des muons dans des volumes nanométriques a un impact négligeable sur la modélisation des SEE. Il serait intéressant de réaliser des mesures du dépôt d’énergie induit par des muons dans des technologies nanométriques sous accélérateur. Cela permettrait d’apporter des données expérimentales encore inexistantes, nécessaires au développement de nouveaux modèles physiques plus précis sur la modélisationdu dépôt d’énergie induit par des muons.