Auteur / Autrice : | Karima Dourar |
Direction : | Philippe Jockey |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 17/12/2016 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre Camille Jullian (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : Sophie Bouffier |
Rapporteurs / Rapporteuses : Clarisse Prêtre, Laurent Bricault |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
En miroir avec les débats actuels sur l’apparence féminine et son contrôle par les agents publics, les mêmes questions et préoccupations se posaient dans la Grèce antique, et tout particulièrement concernant la parure extérieure. En effet, la femme durant l’antiquité exerçait – elle une quelconque maîtrise sur sa façon de se parer ? L’apparence extérieure des femmes dépendait – elle d’une volonté personnelle ou était – elle influencée et contrôlée par les membres de la cité ? Comment les sources antiques percevaient- elles la maîtrise des parures par la femme ? Quels termes renvoyaient aux gestes de mise en ordre ? Qui étaient les différents intervenants ? Quelles techniques étaient utilisées ? À quels outils faisaient– elles appel ? Les gestes et les parures du corps, agencés de manière volontaire ou contrainte, sont des objets à voir et à analyser pour l’historien. Les parures intègrent un individu dans un groupe comme elles peuvent le dévaloriser.