L'écriture de l'histoire ou l'écriture de la mémoire, dans Les Figuiers de Barbarie et Hôtel Saint-Georges, de Rachid Boudjedra
Auteur / Autrice : | Wafa Ben Aziza |
Direction : | Michel Bertrand, Sonia Zlitni-Fitouri |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langue et littérature françaises |
Date : | Soutenance le 14/12/2016 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille en cotutelle avec Université de Tunis (1958-1988) |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langues, Lettres et Arts (Aix-en-Provence ; 2000-....) |
Jury : | Président / Présidente : Bernard Urbani |
Examinateurs / Examinatrices : Badreddine Ben Henda | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Mustapha Trabelsi |
Résumé
L’Histoire de l’Algérie constitue une thématique récurrente dans l’œuvre de Boudjedra. Elle renvoie aux mémoires individuelle et collective induites par la guerre. Au moyen d’une écriture subversive, Boudjedra mêle élément mémoriel et fictionnel. Il ne cherche pas à faire œuvre d’historien mais à procéder à une relecture de l’Histoire. Revenir sur la mémoire de leur pays, permet à ses personnages d’expurger leurs émotions consécutives à la hantise d’un passé qui ne passe pas. Les traumatismes inhérents à la guerre d’Algérie demeurent néanmoins indélébiles. Cette représentation d’une mémoire historique caractérise le projet d’écriture de Boudjedra, fondé sur retours en arrière, digressions et anachronismes. L’Histoire est au cœur de la production littéraire de Boudjedra en ce sens où elle articule sa réflexion sur le texte qui s’écrit et se souvient en même temps.