De la pensée d’Amartya Sen à l’approche ergologique : quelle contribution pour le concept de développement ? : du concept aux conceptions du développement
Auteur / Autrice : | Kouadio-Olivier Kouassi |
Direction : | Christine Noël-Lemaitre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 13/12/2016 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Cognition, Langage et Éducation (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'épistémologie et d'ergologie comparatives (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Pascal Taranto, Sandrine Stervinou, Yves Schwartz |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marianne Lacomblez, Baptiste Rappin |
Mots clés
Résumé
La conception du développement depuis le Président Américain Truman considéré comme l’initiateur de ce concept, en passant par la conception du développement humain, jusqu’au celle dite durable, ainsi que les politiques publiques de développement qui ont été mises en œuvre jusqu’à nos jours par les organismes internationaux de développement, ont été toujours pensées sous un angle global ne permettant pas de prendre en compte réellement les problèmes spécifiques des peuples afin de mieux les valoriser. Aussi, ces conceptions restent tributaires de la croissance d’une part, et d’autre, elles ne prennent pas en compte la liberté et le travail comme des facteurs essentiels de développement. Pourtant, la liberté prise au sens « d’opportunité » et le travail, en termes d’activité humaine sous toutes ses formes, constituent des éléments fondamentaux de développement qui doivent également faire partie de ses critères d’évaluation lorsqu’il s’agit de développement humain durable. Cette thèse qui prend appui sur les conceptions de Sen et de l’Ergologie, se présente comme une alternative à ces conceptions classiques en montrant que ces deux facteurs cités sont conducteurs du développement et également que le développement en lui-même est un projet, une pratique de vie singulière à chaque société à « co-construire » qu’un simple concept. Par conséquent, il ne saurait être l’objet d’une quelconque expertise.