Auteur / Autrice : | Héléna Fulchiron |
Direction : | Jean-Jacques Rassial, Laetitia Petit |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 12/03/2016 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Cognition, Langage et Education (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de psychologie clinique, de psychopathologie et de psychanalyse (Aix-En-Provence ; 2002-...) |
Jury : | Président / Présidente : Laurent Ottavi |
Rapporteurs / Rapporteuses : Vincent Estellon, François Villa |
Résumé
Proposer l'existence de théories infantiles de la mort suppose de considérer la mort, au même titre que la sexualité, comme un organisateur psychique. Toutefois, si elle oriente le désir, il n'est pas aisé d'accéder à ses effets sur le sujet. Le sujet se supporte d’une certaine dénégation face à la finitude de l'être afin de ne pas succomber à l'impossible de la mort. Cet impossible se manifeste par un gel du désir du fait de la crainte de la mort ou, à l'inverse, face à l'horreur qui se manifesterait d'une vie qui rejaillirait indéfiniment. Le démenti qu'émet le sujet transite par un tressage entre ses théories infantiles de la mort. Nous en proposons trois, "la théorie du retour dans le sein maternel", "la théorie de la survivance" et "la théorie du meurtre et de la loi du talion". Au-delà de ce triple rapport à la mort qu'offrent les théories, le sujet peut se définir par une position alternative, celle de l'entre-deux-morts, afin de ne pas céder sur son désir.