Etude du dopage dans les nanofils d'oxyde de zinc
Auteur / Autrice : | Emir Zehani |
Direction : | Pierre Galtier, Vincent Sallet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique - milieux denses et Matériaux |
Date : | Soutenance le 16/07/2015 |
Etablissement(s) : | Versailles-St Quentin en Yvelines |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale sciences et technologies de Versailles (2010-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe d’Etude de la Matière Condensée (GEMAC) - Groupe d'Etude de la Matière Condensée / GEMAC |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Yves Dumont, Yves Morhain |
Rapporteurs / Rapporteuses : Georges Brémond, Mehrdad Nikravech |
Mots clés
Résumé
Le travail présenté dans cette thèse a pour objectif d’étudier le dopage p des nanofils de ZnO par deux procédés différents : in-situ (durant la croissance) et ex-situ par diffusion des impuretés dans les nanofils à partir d’une phase gazeuse. Les nanofils de ZnO étudiés ont été élaborés par MOCVD et caractérisés par différentes techniques : MEB, MET, EDX, XPS, nano-Auger, DRX, SIMS, Sonde atomique tomographique, Raman, PL et I(V). Les tentatives de dopage ex-situ n’ont pas permis aux dopants (arsenic, phosphore et antimoine) de diffuser et de s’incorporer dans la matrice de ZnO. Ces derniers sont restés en surface. Néanmoins, ce procédé a mis en évidence l’importance du traitement de surface des nanofils, avec un recuit sous zinc, afin de réduire d'une part les défauts associés à la surface très réactive de ZnO, et d'autre part de diminuer la densité d’impuretés résiduelle de type n, condition préliminaire à l’incorporation de dopants de type p électriquement actifs. Concernant le dopage in-situ des nanofils de ZnO, le dopant (azote) s’incorpore plus facilement dans la matrice ZnO atteignant une concentration de l’ordre de 1020 at.cm-3. Les analyses de μ-Raman et de μ-PL montrent que l’azote est reparti de façon inhomogène le long des fils. Si les mesures optiques confirment la présence d'accepteurs dans le matériau après dopage, les mesures électriques révèlent toutefois que la conduction des fils dopés azote restent de type n.