L'ISR : un processus de destruction créatrice ?
Auteur / Autrice : | Marc Solinhac |
Direction : | Jérôme Ballet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 24/06/2015 |
Etablissement(s) : | Versailles-St Quentin en Yvelines |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale cultures, régulations, institutions et territoires. Versailles |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études sur la mondialisation, les conflits, les territoires et les vulnérabilités (Guyancourt, Yvelines ; 2010-2022) - Centre d'études sur la mondialisation, les conflits, les territoires et les vulnérabilités |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Amina Bécheur, Françoise de Bry, Isabelle Nicolaï |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bruno Boidin, Claude Dupuy |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Dans un contexte de crise économique et financière, de crise sociale via le dumping social renforcé par la mondialisation, et de crise environnementale engendrée par la raréfaction des ressources naturelles et la pollution de l’environnement, l’essor du développement durable et de la Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE) ainsi que de l’analyse extra-financière devraient participer à un processus de création d’innovations au sens de Schumpeter avec l’émergence de technologiques environnementales (Green Tech), et de nouveaux modèles économiques sociaux (Base of the Pyramid et Social Business,) et environnementaux (Économie circulaire, Cradle-to-cradle et Économie de fonctionnalité), sources de compétitivité selon Michael Porter. Ce processus de création d’innovation génère, selon la théorie Schumpetérienne, une destruction des situations préétablies. Au-delà du débat sur la performance des fonds ISR, les Investissements Socialement Responsables jouent un rôle variable dans le développement d’un nouveau cycle économique, selon que la gestion des fonds ISR relève d’une démarche active ou passive. Le renforcement de l’analyse environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) participe au développement et à l’enrichissement de l’information extra-financière, ainsi qu’à la valorisation d’un choix social, environnemental et de gouvernance d’entreprise par les investisseurs.