Caractérisation biomécanique des différents mécanismes impliqués dans l'instabilité chronique de la cheville
Auteur / Autrice : | Raphaël Pionnier |
Direction : | Franck Barbier, Nicolas Decoufour, Emilie Simoneau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences et techniques des activités physiques et sportives. Biomécanique |
Date : | Soutenance le 30/11/2015 |
Etablissement(s) : | Valenciennes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences pour l'ingénieur (Lille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'automatique, de mécanique et d'informatique industrielles et humaines (Valenciennes, Nord ; 1994-...) |
Communauté d'Universités et Etablissements (ComUE) : Communauté d'universités et d'établissements Lille Nord de France (2009-2013) | |
Jury : | Président / Présidente : André Thévenon |
Examinateurs / Examinatrices : Franck Barbier, Nicolas Decoufour, Emilie Simoneau, William Bertucci, Laurence Chèze, Serge Colson, Didier Pradon, Christophe Popineau | |
Rapporteurs / Rapporteuses : William Bertucci, Laurence Chèze, Serge Colson |
Mots clés
Résumé
L’Instabilité Chronique de la Cheville (ICC) est une possible complication fonctionnelle consécutive à une entorse collatérale latérale et est définie par une sensation de « giving way » décrite subjectivement, qui correspond au dérobement de la cheville pendant sa mise en charge. Afin de mieux caractériser l’ICC, il est important de pouvoir proposer des mesures objectives. Ce travail a pour objectif d’évaluer de manière globale, au cours de diverses tâches, les différents mécanismes impliqués dans l’ICC, et ce, en comparant la motricité de sujets asymptomatiques et de personnes souffrant de cette pathologie.Les résultats de ce travail mettent en évidence plusieurs mécanismes caractéristiques qui témoignent d’une augmentation du risque d’entorses et d’instabilités latérales. Ces mécanismes affectent le contrôle postural des personnes se plaignant d’une ICC et résultent d’une altération du système proprioceptif, utile dans la régulation des mouvements et des positions des différents segments, ainsi que du système musculaire, générateur de force et stabilisateur de la cheville. Des adaptations centrales illustrant une stratégie visant à protéger la cheville des contraintes éventuellement traumatiques sont également suggérées par les résultats.Les tests mis en place dans ce travail peuvent fournir aux thérapeutes des informations objectives sur l’ICC. L’efficacité de ces tests pour caractériser cette pathologie a été démontrée, mais ceux-ci pourraient également être utilisés comme diagnostic initial et final lors d’une prise en charge rééducative. Ces nouvelles informations pourront effectivement compléter celles concernant l’historique du patient et permettraient ainsi d’apporter une dimension objective à la caractérisation d’une pathologie initialement décrite subjectivement.