Thèse soutenue

Commentaire historique composé des livres XXII à XXIX des "Histoires" de Polybe

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Auteur / Autrice : Alexandre Helin
Direction : Michel Molin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire ancienne
Date : Soutenance le 26/01/2015
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Érasme (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche Pléiade (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis)
établissement de préparation : Université Sorbonne Paris Nord (Bobigny, Villetaneuse, Seine-Saint-Denis ; 1970-....)
Jury : Président / Présidente : Michèle Coltelloni-Trannoy
Examinateurs / Examinatrices : Giovanni Brizzi, Jean-Yves Carrez-Maratray, Marianne Coudry, Éric Foulon

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La victoire des Romains sur les Séleucides à Apamée en 188 av. J.-C. leur permet d'acquérir le statut de puissance dominante du bassin méditerranéen, au détriment des monarchies hellénistiques et des confédérations de cités grecques. Dans les livres XXII à XXIX des Histoires, dont les fragments qui nous sont parvenus proviennent des Excerpta Constantiniana, Polybe nous décrit les événements qui ont suivi, jusqu'à la victoire de Rome sur la Macédoine de Persée en 168. Il cherche à justifier l'attitude des Romains, rejetant la responsabilité du déclenchement de la troisième guerre de Macédoine sur Philippe V. Le récit de Polybe, bien que manquant parfois d'objectivité, est cependant très intéressant pour comprendre à la fois la diplomatie des Romains dans l'Orient méditerranéen et la politique menée par les Achéens, placés entre Rome et les monarchies hellénistiques. Il montre principalement que, comme les autres Grecs, il n'a pas perçu l'évolution de l'impérialisme romain, un impérialisme défensif qui n'accepte plus que l'on puisse nuire, même indirectement, à ses intérêts. Cette description des événements politiques et militaires s'accompagne d'un certain nombre de jugements et de leçons de Polybe. Ils nous permettent de mieux cerner sa vision de l'homme politique idéal et révèlent parfaitement la cohérence des livres XXII à XXIX avec le reste des Histoires, malgré le statut particulier de ces livres puisqu'ils correspondent à la totalité de la carrière politique de Polybe en Grèce, avant son exil à Rome de 168 à 151.