Thèse soutenue

Activité physique, transport actif et sédentarité : facteurs individuels associés et conséquences sur la santé chez les adultes français

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Auteur / Autrice : Mehdi Menai
Direction : Jean-Michel Oppert
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Santé Publique
Date : Soutenance le 16/10/2015
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Galilée (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université Sorbonne Paris Nord (Bobigny, Villetaneuse, Seine-Saint-Denis ; 1970-....)
Laboratoire : Unité de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Bobigny)
Jury : Président / Présidente : Pierre Arwidson
Examinateurs / Examinatrices : Léopold Fezeu
Rapporteur / Rapporteuse : Patricia Dargent-Molina, Anne Vuillemin

Résumé

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L’activité physique est un facteur protecteur vis à vis des pathologies chroniques les plus fréquentes, tandis que la sédentarité en est un facteur de risque. Parmi les domaines de l’activité physique habituelle, le transport actif (marche, vélo) est l’objet d’un intérêt croissant. Mieux comprendre les déterminants et les effets sur la santé de l’activité physique et de la sédentarité est essentiel pour élaborer des interventions de santé publique ciblées sur les populations à risque. Les objectifs de cette thèse étaient d’étudier certains facteurs individuels associés à des domaines spécifiques de la marche et du vélo et étudier les relations de domaines spécifiques de la sédentarité avec certains événements de santé, en prenant en compte les effets de l’activité physique. Nous avons mesuré par questionnaires l’activité physique et la sédentarité d’adultes français de manière transversale dans la cohorte NutriNet-Santé (n=39 295), et longitudinalement dans la cohorte SU.VI.MAX (n=2 841). Nous avons mis en évidence que les différentes pratiques de marche (pour aller au travail, de loisir et utilitaire) et leurs relations avec des facteurs individuels ne sont pas homogènes, que lors du passage à la retraite la diminution d’activité physique professionnelle n’était pas compensée par les nouveaux comportements développés, et enfin que les spécificités de l’activité physique et de la sédentarité pouvaient influer sur des facteurs de risque cardiométaboliques et sur le sommeil. Ces résultats participent à une compréhension approfondie des pratiques et des modes de vie de la population française, pour pouvoir mieux cibler les actes de prévention ou de promotion de la santé.