Les Métamorphoses de Gaucho : de la poésie épique à la tradition nationale
Auteur / Autrice : | Matias Emiliano Casas |
Direction : | Pilar González Bernaldo de Quirós, Jaime Antonio Peire |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire et civilisations |
Date : | Soutenance en 2015 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité en cotutelle avec Universidad Nacional de Tres de Febrero (Buenos Aires, Argentine) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Economies, espaces, sociétés, civilisations : pensée critique, politique et pratiques sociales (Paris2000-2019) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Identités, cultures, territoires (Paris ; 1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Carolina Barry |
Examinateurs / Examinatrices : Carolina Barry, Oscar Chamosa, Françoise Martinez, Martín Omar Castro, Alejandro Cattaruzza | |
Rapporteur / Rapporteuse : Oscar Chamosa, Françoise Martinez, Martín Omar Castro, Alejandro Cattaruzza |
Résumé
Cette thèse de doctorat s'emploie à problématiser et à analyser la construction, la circulation et les recherches de consensus desreprésentations du gaucho à Buenos Aires entre 1930 et 1960. Les chapitres de ce travail s'intéressent aux acteursqui sont intervenus et aux contextes qui ont facilité l'attribution de certaines caractéristiques - parfois disparates- du personnage du gaucho. Cette recherche met en évidence le peu de travaux effectués sur cette période qui analysent le récit traditionaliste comme le résultat d'une convergence de différents secteurs, cristallisant l'identification du gaucho avec l'argentinité. Dans le cours de la période étudiée, il se produit une « renaissance gauchesque » sous l’impulsion des différents acteurs politiques du gouvernement – au niveau provincial d’abord, national ensuite – qui officialiseront la figure du gaucho comme emblème national. L'objectif de ce travail est de corroborer si l'aval politique que reçut le gaucho, loin de décanter une interprétation claire de son symbole, a ouvert de nouveaux champs de conflits. En ce sens les représentants de l'église catholique, les Forces Armées, les associations traditionnalistes et les milieux éducatifs ont construit et diffusé une représentation particulière du gaucho qui provoqua à la fois consensus et dissensions.