Thèse soutenue

Etude des opacités spectrales dans les zones radiatives des intérieurs stellaires

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Auteur / Autrice : Maëlle Le Pennec
Direction : Sylvaine Turck-ChièzeXavier Ribeyre
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astronomie et Astrophysique
Date : Soutenance en 2015
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les progrès de l'hélio- et de l'astérosismologie permettent aujourd'hui de sonder les étoiles avec une précision jusqu'à présent inégalée. Cependant, la comparaison de ces observations avec les prédictions des codes de structure stellaire montre des différences significatives, qui pourraient être liées à une mauvaise connaissance de la production et du transport du rayonnement dans les étoiles. Deux cas sont étudiés dans ce manuscrit : les Bêta-Céphei et le Soleil. L'étude des Bêta-Céphei montre des difficultés à prédire leurs modes d'oscillations, générés par un pic d'opacité des éléments du groupe du fer (principalement chrome, fer et nickel) autour de logT=5. 3 via le kappa-mécanisme. Dans la première partie de ce manuscrit, j'expose le principe de ce mécanisme et montre qu'il suppose une détermination fine des paramètres de l'étoile mais aussi des opacités des trois éléments cités. Je présente ensuite le résultat d'une expérience menée au LULI en 2011 sur ces trois mêmes éléments, confronté aux calculs d'opacité utilisés en astrophysique et à de nouveaux calculs d'opacité. Ce travail montre la limite de certains calculs d'opacité utilisés en astrophysique. Des écarts entre les prédictions des modèles solaires et les observations sismiques sont aussi observés et conduisent à ré-examiner les calculs de transfert de rayonnement dans la zone radiative solaire. La seconde partie de ce manuscrit est consacrée à cet axe de recherche et à toutes ses difficultés, avec la mise en place d'une nouvelle plateforme expérimentale dédiée à la mesure des opacités dans les conditions solaires. Une étude plus théorique sur la prise en compte de nouveaux calculs est également présentée.