Carcinome hépatocellulaire : diagnostic et caractérisation par imagerie par résonance magnétique
Auteur / Autrice : | Mathilde Wagner |
Direction : | Bernard Van Beers |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physiologie et Physiopathologie |
Date : | Soutenance en 2015 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Bio Sorbonne Paris Cité (Paris ; 2014-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019) |
Résumé
L'imagerie permet le diagnostic du carcinome hépatocellulaire (CHC) sans preuve histologique en cas d'aspect typique en imagerie (hypervascularisation artérielle + lavage). Cet aspect n'est cependant pas très sensible pour diagnostiquer les CHC précoces. Nous avons montré le potentiel de l'imagerie fonctionnelle pour la caractérisation d'un nodule sur foie cirrhotique. Dans un modèle murin de cirrhose multinodulaire, la technique d'IRM de diffusion avec gradients oscillants (OGSE), appliquée ex vivo, permettait d'identifier les nodules dysplasiques de haut grade et les CHC bien différenciés. La technique de diffusion classique avec gradients pulsés (PGSE) permettait quant à elle de séparer les CHC selon leur grade histologique. Avec ce même modèle murin et chez des patients, les propriétés viscoélastiques du CHC, évaluées par élastographie par résonnance magnétique, sont différentes de celle du foie cirrhotique. L'augmentation du module de perte, observée dans les CHC seulement in vivo, suggère l'importance des phénomènes perfusionnels dans la détermination des propriétés mécaniques. Nous avons également montré la supériorité de la phase veineuse tardive comparativement à la phase veineuse portale pour l'identification d'un lavage dans des CHC explorés par IRM. L'agrément inter-observateur était cependant modéré. Enfin, nous avons montré que les régions tumorales viables au sein des tumeurs hépatiques pouvaient être différenciées des régions fibreuses et nécrotiques uniquement par la mesure du coefficient de diffusion pure D, et non par le coefficient apparent de diffusion ADC, suggérant son caractère prometteur pour la caractérisation tumorale et le suivi après traitement