La mémoire collective et la violence : radicalisation et enracinement
Auteur / Autrice : | Rónán MacDubhghaill |
Direction : | Michel Maffesoli, Molly Andrews |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 27/11/2015 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité en cotutelle avec University of East London |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales : cultures, individus, sociétés (Paris ; 1994-2019) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université Paris Descartes (1970-2019) |
Laboratoire : Techniques et enjeux du corps / TEC - EA 3625 | |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Martin Rabot |
Examinateurs / Examinatrices : Michel Maffesoli, Molly Andrews, Jean-Martin Rabot, Jens Brockmeier, Didier Bazalgette | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Martin Rabot, Jens Brockmeier |
Mots clés
Résumé
Cette thèse doctorale porte sur la mémoire, la violence et la radicalisation. L'hypothèse que nous examinons dans cette thèse est que la mémoire collective est une vaste et importante ressource dans la radicalisation vers la violence extrême. Le terrain sur lequel nous examinons cette hypothèse est celui de la communauté catholique de l'Irlande du Nord. Nous examinons le témoignage de plusieurs anciens combattants de l'IRA, issus d'une série d'entretiens qualitatifs, afin de comprendre la radicalisation qui les a menés à des actes de violence. Ceci est mis en relief par le témoignage de membres de la même communauté qui n'ont pas suivi le même chemin, et illustré en référence à des ressources et éléments culturels de cette communauté. Cette thèse propose plusieurs contributions, modestes mais originales aux champs d'étude de la mémoire collective (la poétique de la mémoire collective, le territoire de la mémoire collective) et la radicalisation (la radicalisation en tant qu'enracinement, la radicalisation en tant qu'initiation dans un récit de la mémoire collective). La contribution principale que cette thèse voudrait proposer est une manière de comprendre la radicalisation à partir de la mémoire collective.