Thèse soutenue

Développement de la morphogenèse et de la polarité d’une cellule unique
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Auteur / Autrice : Daria Bonazzi
Direction : Nicolas Minc
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie cellulaire
Date : Soutenance le 06/03/2015
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Frontières de l'innovation en recherche et éducation (Paris ; 2006-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Jacques Monod
établissement de préparation : Université Paris Descartes (1970-2019)
Jury : Président / Présidente : Jacques Prost
Examinateurs / Examinatrices : Nicolas Minc, Jacques Prost, Damien Coudreuse, Roland Wedlich-Söldner, Evelyne Bloch-Gallego, Arezki Boudaoud
Rapporteurs / Rapporteuses : Damien Coudreuse, Roland Wedlich-Söldner

Résumé

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Comment les cellules établissent leurs formes et organisations internes est un problème biologique fondamental. Au cours de cette thèse, j’ai étudié le développement de la forme cellulaire et de la polarité chez la cellule de levure fissipare. Ces études sont fondées sur l’exploration de la façon dont les petites spores symétriques de levures se développent et s’organisent pour briser la symétrie pour la définition de leur tout premier axe de polarité. Dans une première partie, j’ai étudié les couplages entre la mécanique de surface de la paroi cellulaire des spores et la stabilité de domaines de polarité de Cdc42 qui contrôlent les aspects spatio-temporelles de la brisure de symétrie de ces spores. Dans une seconde partie, j’ai étudié les mécanismes par lesquels ces domaines de polarité contrôlent leur taille et l'adapte à la géométrie de la cellule, un processus vraisemblablement pertinents pour comprendre comment des domaines fonctionnels corticaux s’adaptent à la taille des cellules. Globalement, ces nouvelles recherches focalisant sur la façon dont les cellules développent dynamiquement leur forme et polarité de novo, permettent de mettre en évidence des couplages complexes dans la morphogenèse qui ne peuvent pas être testés en regardant les cellules à « l’état stationnaire» ou avec des outils génétiques.