Thèse soutenue

Trois partis verts latino-américains en perspective comparée avec les pays européens. Concurrence avec la gauche et stratégies de démarcation

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Auteur / Autrice : Diana Hanry-Knop
Direction : Renée FregosiRadek Buben
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Science politique
Date : Soutenance le 18/12/2015
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité en cotutelle avec Univerzita Karlova (Prague)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Europe latine et Amérique latine (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....)
Laboratoire : Centre de recherche et de documentation sur les Amériques - Středisko ibero-amerických studií Univerzity Karlovy
Jury : Président / Présidente : Sébastien Velut
Examinateurs / Examinatrices : Renée Fregosi, Radek Buben, Sébastien Velut, Daniel Gaxie, Markéta Křížová, Josef Opatrný

Résumé

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Le Partido Verde brésilien, le Partido Ecologista chilien et le Proyecto Sur argentin sont des partis politiques appartenant à la mouvance des partis verts ou de tendance écologiste. Ils constituent, dans leurs pays respectifs, des forces politiques nouvelles, qui entendent se distinguer par l’affirmation d’une identité particulière, fondée sur la place centrale accordée à la protection de l’environnement et au développement durable ainsi que sur la volonté de « faire de la politique autrement ». Si les membres de ces partis estiment ainsi se démarquer de la gauche, ils s’en rapprochent néanmoins par les idées qu’ils défendent en matière sociétale, mais aussi en matière économique et sociale. Ils participent ainsi au mouvement plus vaste de recomposition de la gauche et se trouvent en concurrence avec les autres forces de gauche, dont ils partagent l’électorat. Ces trois partis ont émergé, dans un contexte de renouvellement démocratique, en lien avec les acteurs de la société civile. Ils continuent à entretenir des liens étroits avec le monde associatif, syndical et artistique. Leur organisation est fondée sur un modèle basé sur des principes démocratiques tels que le pluralisme, la représentativité, la territorialité. Néanmoins, comme leurs homologues d’Europe occidentale et d’Europe centrale et orientale, ils font face à la difficulté de mettre effectivement ces principes en œuvre dans leur fonctionnement quotidien et sont confrontés à un phénomène de concentration du pouvoir à la tête du parti. Si le Partido Eccologista chilien, le Partido Verde brésilien et le Proyecto Sur argentin ont chacun su occuper un espace jusqu’alors vacant sur la scène politique de leur pays respectif, leurs perspectives d’évolution et de développement demeurent incertaines.