La Dialectique du néolibéralisme aux États-Unis : aux origines de « révolution conservatrice » et de la crise financière de 2008
Auteur / Autrice : | Bradley Smith |
Direction : | Martine Azuelos |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études du monde anglophone |
Date : | Soutenance le 23/11/2015 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Études anglophones, germanophones et européennes (2009-2019 ; Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....) |
Laboratoire : Centre de recherche sur les mondes anglophones (Paris ; 2009-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Christine Zumello |
Examinateurs / Examinatrices : Martine Azuelos, Christine Zumello, Emmanuel Barot, Olivier Frayssé, Laurence Gervais |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’objectif de cette thèse est d’étudier les transformations économiques, sociales, politiques et idéologiques qui caractérisent le développement du néolibéralisme aux États-Unis, depuis l’essor du mouvement conservateur qui porta Ronald Reagan au pouvoir en 1980 jusqu’à la crise financière de 2008. Par néolibéralisme, on entend une idéologie qui postule la supériorité des forces du marché et du secteur privé sur l’intervention de l’État, un ensemble de politiques qui visent à libérer ces forces des entraves étatiques, et un mode de gouvernance qui s’inspire de la gestion des entreprises privées. À la lecture des nombreux ouvrages consacrés au néolibéralisme, on peut constater un morcellement des connaissances sur certains aspects particuliers du sujet, telles que ses dimensions idéologique, politique ou internationale ; il manque des études qui tentent de concevoir le néolibéralisme à la fois dans sa globalité et dans la spécificité de son développement aux États-Unis. Il nous est paru que la méthode dite « progressive-régressive » de Jean-Paul Sartre permettrait de faire la synthèse qui manque à la littérature actuelle. Bien que Sartre ait développé cette méthode dialectique à l’attention des chercheurs en sciences humaines et sociales, ce cadre épistémologique cherche encore ses adeptes. En l’appliquant au néolibéralisme américain, nous espérons donc contribuer non seulement à la connaissance d’un grand sujet d’actualité, mais aussi au développement des méthodes de recherche dans le champ des études civilisationnistes.