Accumulation du capital humain et employabilité : une mise en perspective empirique
Auteur / Autrice : | Alexandra Flayols |
Direction : | Philippe Gilles |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 27/11/2015 |
Etablissement(s) : | Toulon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés méditerranéennes et sciences humaines. ED 509 (Toulon) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'économie appliquée au développement (La Garde, Var) - Laboratoire d'Economie appliquée au Développement |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Philippe Gilles, Xavier Joutard, Patrick Werquin, Yusuf Kocoglu, El Mouhoub Mouhoud, Jean-Louis Reiffers |
Rapporteurs / Rapporteuses : Xavier Joutard, Patrick Werquin |
Mots clés
Résumé
La relation entre capital humain et employabilité bien que clairement démontré d'un point de vue théorique n'est cependant pas toujours vérifiée de façon empirique. On peut ainsi constater un paradoxe de l’éducation dans les pays MENA où le taux de chômage augmente avec le diplôme et où les taux d'activité et plus particulièrement les taux d'activité des femmes sont faibles. Nous cherchons donc, à travers trois études empiriques, à mettre en évidence les éléments pouvant contrarier cette relation entre accumulation du capital humain et employabilité. Nous portons tout d'abord notre attention sur la Tunisie et le Maroc où le taux de chômage des diplômés du supérieur est particulièrement important. Nous menons dans un premier temps une analyse macroéconomique concernant ces pays avant de mener une analyse microéconomique en nous focalisant sur la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz où nous analysons la relation entre le niveau d’éducation et l’accès à un emploi rémunéré. Notre seconde étude se positionne sur le marché du travail français où nous analysons l’accès à l’emploi ainsi que le différentiel salarial afin de déterminer si l’existence de « discriminations » peut contrarier la relation entre capital humain et employabilité. Enfin, notre troisième étude complète notre précédente approche concernant l’accès à l’emploi en prenant en compte des parcours scolaires des jeunes et plus seulement de plus haut diplôme obtenu.