L'Azilien pyrénéen parmi les sociétés du tardiglaciaire ouest-européen : apport de l'étude des industries lithiques
Auteur / Autrice : | Célia Fat Cheung |
Direction : | Michel Barbaza, François Bon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Préhistoire |
Date : | Soutenance le 19/11/2015 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Travaux et recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés (Toulouse ; 2007-....) |
Jury : | Président / Présidente : Boris Valentin |
Examinateurs / Examinatrices : François Bon, Grégor Marchand, Pilar García-Argüelles, Mathieu Langlais, Jean-Marc Pétillon | |
Rapporteur / Rapporteuse : Boris Valentin, Grégor Marchand |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’Azilien pyrénéen tient un rôle princeps dans la construction et la reconnaissance des sociétés de la fin du Paléolithique supérieur. Cette référence s’est peu à peu éloignée des définitions actuelles, enrichies par d’autres découvertes. Les vestiges lithiques sont étudiés dans cette thèse pour interroger la caractérisation régionale par rapport aux autres données chronoculturelles. Pour cela, l’étude est fondée sur les gisements de Rhodes II (Ariège), Troubat (Hautes-Pyrénées), La Tourasse (Haute-Garonne), Le Poeymaü (Pyrénées-Atlantiques), Gouërris (Haute-Garonne) et l’abri Pagès (Lot). Ces analyses permettent d’aborder les questions liées aux évolutions dynamiques, notamment la mise en place de l’Azilien puis sa fin et le développement du Laborien. Elles mettent aussi en avant la particularité des pratiques pyrénéennes par rapport à ce que l’on connaît de l’Azilien plus septentrional. Un point de vue plus général est ensuite entrepris par rapport aux autres cas de figures de l’ouest européen. Le développement de l’Azilien dans les Pyrénées (14 200 à 12 500 cal BP) est différent des données plus septentrionales dans la phase d’azilianisation, avec un Magdalénien tardif (jusqu’à 14 200 cal BP) et l’absence de phase de transition. Par la suite, la phase récente trouve des points communs à l’ensemble des données françaises, pyrénéennes et cantabriques par une simplification technique marquée, mais tout de même agrémentée de caractères régionaux propres aux Pyrénées. Le Laborien, parfois présent, pourrait témoigner d’un retour à une normalisation technique dans les sites attribuables à cette phase. Il confirme la généralisation de ce renouveau dans l’ensemble de l’Ouest européen à partir de 12 300 cal BP.