Innovation et compétences : une analyse du comportement innovant de la firme française
Auteur / Autrice : | Eliana Al Bachawaty |
Direction : | Gabriel Tahar, Alain Alcouffe |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Économie sociale |
Date : | Soutenance le 14/12/2015 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'étude et de recherche Travail, organisation, pouvoir (Toulouse ; 1994-....) |
Jury : | Président / Présidente : Marie-Claude Bélis-Bergouignan |
Examinateurs / Examinatrices : Gabriel Tahar, Alain Alcouffe, Christian Poncet | |
Rapporteur / Rapporteuse : Marie-Claude Bélis-Bergouignan, Christian Poncet |
Mots clés
Résumé
L’innovation est devenue d’une nécessité vitale pour la firme afin de s’adapter à un environnement en changement perpétuel. La théorie évolutionniste a mis en exergue le rôle des compétences en matière d’analyse de la firme. Des compétences spécifiques sont ainsi indispensables à la réalisation des projets d’innovation.Selon cette théorie, les compétences internes occupent une place primordiale au sein de la firme mais elles sont parfois insuffisantes à l’entreprise pour innover ; ce qui nécessite de faire appel à l’environnement externe. Outre que les compétences employées en interne, les compétences peuvent être acquises de l’externe à travers des travailleurs indépendants ou par l’intermédiaire des relations de coopération. En mobilisant un cadre d’analyse évolutionniste soutenu par des éléments de la théorie des compétences, nous cherchons à déterminer les facteurs impactant la propension à innover des firmes française tout en soulignant l’influence des compétences employées en interne ou issues de l’extérieur sur la probabilité de s’engager dans des activités d’innovation.Dans cette lignée, nous évoquons d’abord les approches théoriques de l’innovation pour ensuite souligner l’importance des compétences de l’entreprise et de son personnel et la nécessité d’entretenir des accords de coopération pour des fins d’innovation.Pour compléter notre raisonnement nous s’aidons des analyses descriptives suivies par une analyse économétrique effectuée sur des données de l’enquête CIS 2010.L’achèvement de ce travail démontre que la probabilité de s’engager dans des activités d’innovation est affectée par des éléments issus de l’environnement interne et externe de la firme.