Thèse soutenue

Le Porfiriat et l'intégration au marché national dans l'État de Guanajuato

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Auteur / Autrice : Alain Darsel
Direction : Michel BertrandJean-Marc Olivier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 09/11/2015
Etablissement(s) : Toulouse 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : France, Amériques, Espagne, Sociétés, Pouvoirs, Acteurs (Toulouse ; 1995-....)
Jury : Président / Présidente : Zacarías Moutoukias
Examinateurs / Examinatrices : Michel Bertrand, Jean-Marc Olivier, Leonor Ludlow, Nicolas Marty
Rapporteurs / Rapporteuses : Leonor Ludlow, Nicolas Marty

Résumé

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Le but de cette étude est d’analyser l’intégration différentielle des régions du Mexique au marché national pendant la période du Porfiriat (1876-1910). La formation d’un marché national ne s’est pas développée de façon harmonieuse ou équilibrée au Mexique pendant cette période. Les hypothèses d’une croissance démographique et d’une urbanisation, d’une spécialisation croissante de la force de travail, d’une création de richesse significative, d’un développement des structures commerciales et d’un réseau de voies de communication sont confrontées à la réalité des chiffres dans deux zones de l’Etat de Guanajuato ayant connu chacune une forme de prospérité pendant le Porfiriat mais ayant suivi, depuis, des trajectoires totalement différentes. Les conclusions que nous tirons de cette analyse comparative ne sont guère édifiantes et montrent que d’un côté comme de l’autre les conditions d’une participation accrue au marché national n’étaient pas ou seulement partiellement, remplies à la fin du Porfiriat. Si l’évolution démographique constatée dans l’une et l’autre de ces régions constitue une variable potentiellement favorable à l’expansion du marché national, la création de richesses nouvelles timide d’un côté et aléatoire de l’autre ne plaide pas en faveur d’une meilleure intégration au marché intérieur de dimension nationale. La faiblesse constatée d’une part, des structures commerciales et l’absence d’autre part de dynamisme des acteurs du commerce freinent considé-rablement le processus. Enfin l’inefficacité économique et l’incohérence des décisions en matière de voies de communication limitent l’impact que des moyens modernes de transport de marchandises pouvaient avoir sur l’ouverture du marché.