Ecopoïèses : enjeux écologiques de la création artistique à l'ère des nouveaux médias
Auteur / Autrice : | Raphaël Bergère |
Direction : | Xavier Lambert, Patrick Barrès |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts plastiques |
Date : | Soutenance le 13/11/2015 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de recherche en audiovisuel-Savoirs, praxis et poïétiques en art (Toulouse) |
Jury : | Président / Présidente : Olivier Lussac |
Examinateurs / Examinatrices : Xavier Lambert, Patrick Barrès, Louise Poissant, Carole Hoffmann, Chu-Yin Chen, Don Foresta | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Lussac, Louise Poissant |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les rapports que l’homme entretient avec son environnement semblent évoluer au fil des nombreuses découvertes scientifiques et technologiques. En effet, ces dernières engendrent de nouvelles manières d’intervenir sur le monde qui nous entoure. À l’ère des biotechnologies, des nanotechnologies, du numérique, des réseaux et des nouveaux systèmes audiovisuels, nos possibilités d’interactions avec le monde sont en mutation. Il semblerait bien qu’en explorant ces nouveaux médias pour réaliser des œuvres, de nombreux artistes interrogent la complexité des systèmes écologiques et technologiques qui nous environnent. Lorsqu’ils posent un regard critique sur ces technologies, ou inventent de nouveaux modèles systémiques, cela ne serait-il pas souvent des manières de nous inciter à nous réapproprier nos milieux de vie ? Le travail d’écriture mené au long de cette thèse entreprend d’étudier comment, dans les pratiques artistiques contemporaines, la notion d'écologie peut être revisitée au regard des technologies et des nouveaux médias. Nous avançons l’hypothèse qu’une étude des relations entre l’art et son (ou ses) environnement(s) en articulation avec les nouveaux médias puisse nous aider à repenser nos manières humaines d’habiter le monde. Nous proposons d’employer le terme « écopoïèse » pour désigner de manière générale les processus de création qui ont des enjeux écologiques. Il s’agit alors d’élaborer une pensée qui tient compte des relations complexes et systémiques que les créateurs, les œuvres et les spectateurs entretiennent avec leur environnement.