Le fil rompu du temps : une lecture de Nostalghia d'Andreï Tarkovski
Auteur / Autrice : | Philippe Fauré |
Direction : | Guy Chapouillié, Paul Lacoste |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Cinéma |
Date : | Soutenance le 05/10/2015 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Laboratoire de recherche en audiovisuel-Savoirs, praxis et poïétiques en art (Toulouse) |
Jury : | Président / Présidente : Suzanne Liandrat-Guigues |
Examinateurs / Examinatrices : Guy Chapouillié, Paul Lacoste, Xavier Daverat, Hamadi Bouabid, Michel Fano | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Xavier Daverat, Hamadi Bouabid |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Proposer une lecture de Nostalghia à travers une analyse exhaustive, éclairer sa structure, son écriture et ses moyens dans leurs rapports aux réseaux de significations qu’ils véhiculent, dans leurs potentialités à susciter notre sensibilité, tel est le but de ce mémoire. Car la structure d’un film, à tous ses niveaux, est une succession de discontinuités dont la réception est une tresse continue de conscience et d’inconscience. En ce sens, le film est un édifice d’images, de sons, de signes, « réalité figée » qui n’engendre pas une, mais de multiples réceptions sans pour autant invalider le projet du créateur. Le langage d’Andreï Tarkovski est celui de la vérité, nous offrant tout d’abord une extraordinaire puissance du sensible qui puisse susciter une transcendance. Aucune des ressources ici mises en œuvre n’est anodine. Nostalghia, est une réalité organique, un agencement d’images, de sons, autant de fragments de temps et de mémoire, tissés entre eux. Leur plasticité s’impose avant de nous proposer une signification : la sensation au-delà du message, éprouver plutôt que prouver.