Thèse soutenue

Kharga (Égypte) durant la préhistoire holocène : l'occupation humaine d'une oasis et sa périodisation

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Auteur / Autrice : Tiphaine Dachy
Direction : Béatrix Midant-Reynes
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Préhistoire
Date : Soutenance le 07/09/2015
Etablissement(s) : Toulouse 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Travaux et recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés (Toulouse ; 2007-....)
Jury : Président / Présidente : François Bon
Examinateurs / Examinatrices : Béatrix Midant-Reynes, Eric Huysecom, Giulio Lucarini, François Briois, Morgan De Dapper
Rapporteur / Rapporteuse : Eric Huysecom, Giulio Lucarini

Mots clés

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Résumé

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L’oasis de Kharga, est située au cœur du Sahara oriental, l’occupation humaine de cette région est strictement corrélée à un facteur limitant : l’eau, dont la présence ancienne est perceptible à travers des formes géomorphologiques telles que les playas et les sources artésiennes fossiles. Les données étudiées dans le cadre de cette recherche doctorale ont été rassemblées au cours de dix années de recherches dans le cadre de la mission archéologique de Douch (IFAO). La prospection systématique a permis de dresser la carte archéologique de ce territoire et mis en évidence plus de 84 sites composés de 359 ensembles attribués à la Préhistoire récente. Fouilles stratigraphiques, sondages et collectes de surface ont livré un matériel dont l’étude est au cœur de notre recherche. L’analyse est ici guidée par plusieurs axes de réflexion. Établir les jalons d’une périodisation des installations humaines par la caractérisation et l’étude comparative des assemblages archéologiques axée sur les industries lithiques taillées s’avère un préalable nécessaire. Un programme de datation radiocarbone permet d’esquisser les contours d’une chronologie absolue pour cette séquence culturelle. Sur cette base, il devient possible de saisir l’articulation diachronique qui s’opère entre les installations humaines et les différentes formes de paysage reflétant des stratégies d’occupation du territoire adaptatives. Cette approche permet de questionner la singularité de l’oasis dans les scénarios de mobilité et de dynamiques de peuplement à l’échelle macro-régionale dans une période marquée par des phénomènes de transition majeurs tant climatiques que techno-économiques.