Thèse soutenue

Brasyonkerki : les églises de Brésiliens au Suriname

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Auteur / Autrice : John da Silva Araujo
Direction : Chantal Bordes-BenayounRaymundo Heraldo Maués
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Anthropologie sociale et historique
Date : Soutenance le 27/01/2015
Etablissement(s) : Toulouse 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire interdisciplinaire Solidarités, sociétés, territoires (Toulouse)
Jury : Président / Présidente : Nathalie Luca
Examinateurs / Examinatrices : Chantal Bordes-Benayoun, Raymundo Heraldo Maués, Jesús García-Ruiz, Francis Dupuy
Rapporteurs / Rapporteuses : Nathalie Luca, Jesús García-Ruiz

Mots clés

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Résumé

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Ce travail aborde les dynamiques d’adaptations et de mutations des Églises évangéliques fréquentées par les immigrés brésiliens présents au Suriname – pays né dans une perspective de reconnaissance sociale et politique de la diversité ethnique et culturelle, cristallisée dans l’apanjhat (idéologie qui légitime les politiques multiculturelles). Les premières Églises, installées dans ce pays par des missionnaires envoyés par des institutions évangéliques du Brésil, ont été la Dieu est Amour, en 1994, et l'Assemblée de Dieu, en 1996. À partir des années 2000, des divisions dans la Dieu est Amour, de nouvelles missions venues du Brésil et une autre venue de Guyane française ont modifié ce champ religieux, en faisant apparaître de nouvelles Églises, qui, à côté des deux citées, vont former un groupe d'Églises nommées Brasyonkerki, terme qui, en langue vernaculaire surinamienne, signifie « Églises de Brésiliens », du fait de s’adresser essentiellement aux Brésiliens et d’utiliser le portugais comme langue liturgique. Insérées dans une société marquée par la pluralité ethnique, la transmigration et les zones d’orpaillage, ces Églises s'adaptent, se métamorphosent et sont influencés par les immigrés brésiliens. Elles se trouvent alors dans une tension entre une prédilection pour ces immigrés et le prosélytisme universel qui leur est propre.