Auteur / Autrice : | Mate Lukac |
Direction : | Karsten Lehmkühler |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Ethique et religions |
Date : | Soutenance le 27/11/2015 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Théologie et sciences religieuses (Strasbourg ; 1997-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Théologie protestante (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Yannick Courtel |
Examinateurs / Examinatrices : Yannick Courtel | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Denis Müller, Xavier-Serge Lesourd |
Mots clés
Résumé
L’homme a toujours su s’assurer de sa propre importance, en se prenant pour le maître souverain au milieu de tout ce qui se meut. L’expression de l’art, le dévoilement de la science, la cogitation philosophique et la réflexion théologique ont hérité et continuent de promouvoir sa conviction anthropocentrique. Mise en question de cette position connaissait une sévère réfutation. Les expériences du béhaviorisme radical en psychologie et d’une formulation théocentrique dans la théologie protestante en sont des exemples marquants dans la deuxième moitié du XXe siècle. La présente étude s’attache à restituer aux faits leur place initiale. Autour des deux protagonistes - le théologien James Gustafson et le psychologue B.F. Skinner - il devient démontré comment dans la ‘circulation d’entrecroisement’ les notions de liberté et de conditionnement peuvent se corriger mutuellement et s’enrichir réciproquement.