Thèse soutenue

L'Action directe ou la confrontation de la violence extra légale à la violence légale en France (1871-1914)

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Auteur / Autrice : Thomas Siret
Direction : Stéphane Courtois
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 10/09/2015
Etablissement(s) : Strasbourg
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences humaines et sociales – Perspectives européennes (Strasbourg ; 2009-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Dynamiques européennes (Strasbourg ; 2014-2021)
Jury : Président / Présidente : Chantal Delsol
Examinateurs / Examinatrices : Chantal Delsol, Patrick Moreau
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédéric Rouvillois, Guillaume Bernard

Résumé

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L’action directe apparut dès 1870, sous la plume de Bakounine. Celui-ci la comparait aux« prodiges de 1793 ». En 1870-1871, l’action directe fut clairement associée à la terreur et directement mise en application durant la Commune de Paris. Les anarchistes de la Fédération Jurassienne, fortement inspirés par Bakounine, donnèrent naissance à la propagande par le fait en 1877. Même si la définition que donnait Brousse était assez large, puisque qu’allant de l’insurrection armée, à la manifestation violente. Ce n’est qu’a partir des années 1890, que la propagande par le fait fut associée presque exclusivement aux attentats terroristes. Cependant, il est possible de considérer que la propagande par le fait ne s’arrêtât pas en 1894, avec la fin des attentats, mais au contraire se prolongeât sous une autre forme. Par la suite, l’action directe se poursuivit dans des moyens comme la désobéissance civile, la résistance passive ou encore la non-violence.