Contribution à la méthode de conception inventive par l'extraction automatique de connaissances des textes de brevets d'invention
Auteur / Autrice : | Wendemmi Moukassa Achille Souili |
Direction : | Denis Cavallucci, Thierry Grass |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie industriel / Conception |
Date : | Soutenance le 31/08/2015 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mathématiques, sciences de l'information et de l'ingénieur (Strasbourg ; 1997-....) |
Jury : | Président / Présidente : Carole Bouchard |
Examinateurs / Examinatrices : Julien Pénin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Pierre Nadeau, Jean-François Boujut |
Résumé
Les brevets d’invention titres de propriété industrielle confèrent à leurs titulaires le monopole de l’invention brevetée. On peut y trouver une sorte d’historique de l’évolution de l’artefact. Dans ce contexte le concepteur est très souvent amené à faire des recherches dans les documents de brevets afin de bénéficier des connaissances qui y sont contenues en vue de structurer le processus inventif. Développée pour assister les concepteurs dans leur démarche d’innovation, la Méthode de Conception Inventive (MCI), s’inscrit dans le modèle de la dialectique. La MCI a précisé les concepts entrant en jeu dans la description des évolutions des systèmes techniques et des artefacts. Ces items intéressent bien souvent les concepteurs et sont essentiels à la compréhension du problème sous-jacent et à la collecte de toutes les caractéristiques sur lesquelles on peut agir ; et de l’effet de leurs variations sur l’artefact. Cette thèse consiste d’abord à analyser le document de brevet d’un point de vue linguistique, afin d’en connaitre la typologie. Il s’agit, ensuite, de repérer dans le document de brevets les connaissances susceptibles d’être utiles à la MCI et à les formaliser sous forme de programme informatique. L’approche que nous proposons est issue du text-mining. Elle est à base de marqueurs linguistiques et utilise des patrons lexico-syntaxiques issus du domaine du traitement automatique des langues. Cette méthode d’extraction des concepts utiles à la MCI permet l’établissement d’une sorte de cartographie initiale des évolutions passées et possibles des caractéristiques de l’artefact. L’intérêt est en outre de faciliter grandement l’analyse préliminaire des connaissances relative au dit artefact.