Thèse soutenue

Edition et étude littéraire de la version française en prose de la légende d'Ogier le Danois conservée dans les trois premiers imprimés : Lyon, Jean de Vingle (1496) ; Paris, (pour) Antoine Vérard (s.d.) ; Paris, Le Petit Laurens (s.d.)

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Auteur / Autrice : Aurélia Dompierre
Direction : Muriel Ott
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature française et francophone
Date : Soutenance le 20/11/2015
Etablissement(s) : Strasbourg
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des Humanités (Strasbourg ; 2009-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Configurations littéraires (Strasbourg)
Jury : Président / Présidente : Bernard Guidot
Examinateurs / Examinatrices : Maria Colombo Timelli, Pierre Nobel
Rapporteurs / Rapporteuses : Nadine Henrard, Jean-Charles Herbin

Résumé

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Aucun manuscrit d’Ogier le Danois en prose ne nous est parvenu. Nous en conservons néanmoins les trois premiers imprimés : Lyon, Jean de Vingle, 1496 ; Paris, « pour » Antoine Vérard, s.d. ; Paris, Le Petit Laurens, s.d. L’objectif de la thèse est de fournir la première édition critique de cette prose, à partir de l’exemplaire de Paris de l’édition « pour » Vérard, conservé à la BnF. Le texte édité est assorti des variantes offertes par les deux autres témoins, de notes, d’un glossaire détaillé, d’un index des noms propres et d’une liste des expressions proverbiales. La lecture du texte est préparée par une introduction qui traite les points suivants : étude des trois premiers imprimés (description, classement, choix de l’imprimé de base) ; Antoine Vérard ; sources de la prose ; postérité de la prose, à savoir les éditions du XVIe siècle (présentation et classement) et les éditions et traductions ultérieures ; établissement du texte ; étude de la langue (phonétique et graphies, morphologie, syntaxe, lexique), caractéristique du moyen français et marquée par quelques traits dialectaux du Nord et de l’Est ; analyse du texte ; enfin, étude littéraire visant notamment à évaluer le travail de réécriture opéré par le prosateur à partir de sa source (le remaniement en alexandrins daté du milieu du XIVe siècle) et à analyser le style de l’auteur, typique de l’« écriture flamboyante » du XVe siècle.