Thèse soutenue

La synthèse des éléments visuels et l'influence des thèmes littéraires dans la peinture indo-persane pendant la période d'Akbar Shâh (1542-1605)

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Auteur / Autrice : Sharareh Salehi Lorestani
Direction : Hossein Esmaïli
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Etudes persanes
Date : Soutenance le 29/09/2015
Etablissement(s) : Strasbourg
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Humanités (Strasbourg ; 2009-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Groupe d'études orientales, slaves et néo-helléniques (Strasbourg ; 1992-....)
Jury : Président / Présidente : Pierre Lory
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Lory, Francis Richard, Edgard Weber

Résumé

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La relation entre la peinture et la littérature persane était étroitement liée pendant toute l'histoire del'Iran après la conquête de l'Islam. Ce sont souvent les sujets mystiques qui dominent la littérature persane et ils se manifestent également dans la peinture par l'illustration des divans et des ouvrages soufis. C'est ainsi que la peinture persane est le grand témoin de l'approche gnostique et elle possède une dimension mystique transcendante. Les éléments et les symboles, inspirés des métaphores sublimes de la littérature soufie persane, nous orientent vers des interprétations mystiques dont on trouve la manifestation explicite dans la plupart des suppléments de la peinture persane. Les conceptions soufies se sont manifestées également dans la peinture des écoles dérivées de la peinture persane comme l'école de la peinture inde-persane et l'école de la peinture moghole. Il faut souligner que la circulation de la langue persane avait un rôle remarquable dans ce parcours. Notamment, d'une part le persan était la langue officielle de l'Inde sous le règne d'Akbar, l'empereur moghole passionnée de la culture persane, et de l'autre part les vagues d'émigrations des poètes et des peintres iraniens vers l'Inde, sous la pression des docteurs religieux safavides développaient l'influence de la culture persane dans le sous-continent indien.Les deux raisons essentielles qui préparaient la base d'un grand mouvement artistique. L'affection des rois moghols envers les confréries soufies, hérité de leur grand ancêtre Tamerlan, se manifestait par le respect qu'ils avaient pour les soufies et, en particulier, pour les Sheikh (s) naqšbandî.