Thèse soutenue

Mesures de la réactivité OH dans la région Méditerranéenne

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Auteur / Autrice : Nora Zannoni
Direction : Valérie Gros
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie atmosphérique
Date : Soutenance le 30/11/2015
Etablissement(s) : Université Paris-Saclay (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences mécaniques et énergétiques, matériaux et géosciences (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 1998-....)
établissement opérateur d'inscription : Université Paris-Sud (1970-2019)
Jury : Président / Présidente : Laurent Salmon
Examinateurs / Examinatrices : Valérie Gros, Laurent Salmon, Matthias Beekmann, Nadine Locoge, Bernard Bonsang, Coralie Schoemaecker, Silvano Fares
Rapporteurs / Rapporteuses : Matthias Beekmann, Nadine Locoge

Résumé

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La réactivité totale OH est la perte totale du radical hydroxyle (le principal oxydant de l'atmosphère) avec les gaz réactifs dans l'air ambiant. Elle représente la mesure de la quantité totale des réactifs dans un environnement donné.Nous présentons ici un travail expérimental se concentrant sur les améliorations techniques d'une méthode appelée "Comparative Reactivity Method" pour mesurer la réactivité OH su le terrain ainsi que sur des résultats obtenus sur deux sites ciblés dans le bassin méditerranéen.La réactivité OH mesurée était élevée dans les deux sites. Sur le site récepteur en Corse (France) au cours de l'été 2013, nous avons observé que la réactivité OH était en moyenne de 5,5 s-1 (avec un maximum de 17 s-1). Ces mesures ont été comparées avec les observations de composés en phase gazeuse réalisées pendant la campagne. Il a été noté que pendant une période de la campagne, seulement 50% de la réactvité était expliqué par les mesures complémentaires.Lors de mesures dans une forêt de chênes pubescents, émetteurs isoprène, dans le sud de la France, nous avons observé que la réactivité OH maximale était très élevée (69 s-1), en accord avec la réactivité calculée à partir des mesures des gaz réactifs.Ce travail de thèse met en évidence que: (i) le bassin méditerranéen est un fort émetteur de gaz réactifs, (ii) la réactivité mesurée dans ces deux sites de la Méditerranée a été fortement impactée par les émissions biogéniques, (iii) il reste encore beaucoup de composés inconnus associés aux émissions biogéniques primaires et secondaires. A l'avenir, plusieurs approches pourraient etre utilisées pour identifier ces composés inconnus: en couplant la mesure de la réactivité OH avec des mesures de plantes dans des enceintes fermées (composés primaires), études en chambre de vieillissement (composés primaires et secondaires), ainsi que des approches de modélisation.