Auteur / Autrice : | Pierre Joly |
Direction : | Daniel Bachet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie, démographie |
Date : | Soutenance le 30/09/2015 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'Homme et de la société (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 2015-2020) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Pierre Naville (Evry) - Centre Pierre Naville (Evry) |
établissement opérateur d'inscription : Université d'Évry-Val-d'Essonne (1991-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Andreu Solé |
Examinateurs / Examinatrices : Laurence Costes, Renaud Epstein | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Régine Bercot, Emmanuel Lazega |
Mots clés
Résumé
Le mémoire de thèse propose, en s’appuyant sur la sociologie des organisations, de revisiter les évolutions de l’action publique. Dans ce cadre, l’identification des organisations en réseau inter organisationnelles comme modèle émergeant pose la problématique de la coopération des acteurs. En effet, ce type de système est amené à faire travailler ensemble,sans hiérarchisation des rapports, des représentants de milieux diversifiés issus des secteurs privés et publics (Conseil départemental, hôpital, Education Nationale,Association, service des forces de l’ordre…). Dans cette perspective, les travaux analysent les effets produits par cette hétérogénéité sur les prises de décision, sur les façons de concevoir l’activité et sur les jeux d’acteurs qui en découlent. Sur un plan macrosociologique, il est proposé une critique du modèle décentralisé en revenant sur ses ambitions initiales et en montrant que cette façon de concevoir l’action publique a in fine créé autant de problèmes qu’elle en a résolu. C’est dans la continuité de ce travail que les trois axes de recherche et d’enseignement viennent poursuivre l’analyse de l’action publique.