Heinrich Heine : traductions et mises en musique en France et en Italie
Auteur / Autrice : | Elisabetta Andreani |
Direction : | Damien Ehrhardt |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts plastiques, musicologie |
Date : | Soutenance le 08/12/2015 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'Homme et de la société (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 2015-2020) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Synergies langues arts et musique (Évry) |
établissement de préparation de la thèse : Université d'Évry-Val-d'Essonne (1991-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Pierre Armengaud |
Examinateurs / Examinatrices : Rosina Neginsky | |
Rapporteur / Rapporteuse : Cesare Fertonani, Frank Langlois |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La thèse se propose d’illustrer le « phénomène » Heine en France et en Italie d'environ 1850 à 1950, tant du point de vue littéraire que musical. Heine a entretenu avec la France un rapport privilégié: il s'est installé à Paris en 1831, où il a élu domicile jusqu'à sa mort, en 1856. Très nombreux ont été, en France et en Italie, les traducteurs du poète, mais aussi les poètes et les écrivains qui ont été influencés par ses idées et son art poétique. Beaucoup de compositeurs ont également mis en musique la traduction de ses poèmes. La présente thèse propose d'étudier le rôle et l'impact des traducteurs et des musiciens qui ont été conquis par le génie du poète allemand. Les traducteurs commencèrent très tôt à publier les versions de Heine pour les nombreuses revues parisiennes, jusqu’à la publication de la traduction du Lyrisches Intermezzo de Gérard de Nerval dans la Revue de Deux Mondes en 1848. Les compositeurs suivirent cette tendance quelques années plus tard et mettront en musique les poèmes de Heine notamment entre 1870 et 1930.