Thèse soutenue

Nouvelles applications de paires d'ions coopératifs en organocatalyse : déracémisation monotype de cétones par protonantion énantiosélective et réactions d'additions 1,2 catalysées par des bases de Brønsted générées in situ

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Auteur / Autrice : Jérémy Godemert
Direction : Vincent LevacherSylvain Oudeyer
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie organique
Date : Soutenance en 2015
Etablissement(s) : Rouen
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale normande de chimie (Caen)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Chimie organique, bioorganique : réactivité et analyse (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime ; 2000-....)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le développement de méthodologies énantiosélectives organocatalysées est au coeur de la thématique de cette thèse. Plus précisément nous nous sommes intéressés au développement de paires d’ions coopératifs chirales qui sont des catalyseurs possédant un caractère bifonctionnel. La partie cationique va permettre d’apporter de la chiralité et de stabiliser le développement de charges via des interactions électrostatiques, alors que la partie anionique va servir de base de Brønsted ou de base de Lewis. La première partie de ce manuscrit concerne l’utilisation de ces paires d’ions coopératifs chirales dans une séquence monotope de déracémisation de cétone chiralesBien que les étape menées séparément aient permis d’obtenir des résultats prometteurs, la réunion de ces étapes en un procédé monotope a donné des résultats irreproductibles avec de faible conversion atteignant 30%, mais de bons rapports énantiomériques allant jusqu’à 86:14. La seconde partie de ce manuscrit concerne l’utilisation de phénolates d’ammoniums quaternaires chiraux et de bétaïnes, dans un premier temps en tant que base de Lewis chirales, puis dans un second temps en tant que base de Brønsted chirales. Le potentiel de ces catalyseurs a été évalué dans une réaction d’addition 1,2 de dérivés de diazoacétate sur des aldéhydes, une alcynation d’aldéhydes et une réaction de Henry. Tandis que les deux premières réactions ont montré de faibles énantiosélectivite��s, la réaction de Henry catalysée par des phénolates d’ammoniums quaternaires chiraux s’est révélée être efficace sur un large panel de substrats avec des rendements corrects à bons, des rapports diastéréomériques atteignant 95:5 et des rapports énantiomériques allant jusqu’à 92:8.