Thèse soutenue

Mésofinance : l'extension des activités des institutions de microfinance au segment des petites et moyennes entreprises

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Auteur / Autrice : Lucie Fotsa Lieno
Direction : Célestin Mayoukou
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance en 2015
Etablissement(s) : Rouen
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Jacques Charmes, Pierre-Bruno Ruffini
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Lelart, Fouzi Mourji

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’industrie de la microfinance connaît d’importantes mutations, tant du côté de l’offre que de la demande. Cela peut s’observer via le phénomène de mésofinance qui se traduit par une montée en gamme de clientèle d’institutions de microfinance (IMF), ou par une descente en gamme de clientèle de banques classiques. Pouvant combler le chaînon manquant du financement des petites et moyennes entreprises (PME), qui se situe à mi-chemin entre les banques classiques et les IMF, la mésofinance apparaît comme une réponse aux besoins de ce type d’entreprises. Cette thèse vise donc à présenter le modèle de mésofinance en étudiant les mécanismes qui lui sont inhérents. Pour cela, nous effectuons une analyse d’expériences menées depuis la source des programmes de mésofinance mis en œuvre jusqu’aux bénéficiaires ultimes, en passant par les acteurs intermédiaires. Une triangulation de données de panel d’IMF et de PME, majoritairement issues d’Afrique, est opérée. Les données sont obtenues à partir des bases de données du Microfinance Information eXchange et du groupe Enterprise Surveys de la Banque mondiale. A l’aide de modèles économétriques (probits ordonné et simple), nous tentons de montrer que pour évoluer de manière pérenne, les IMF opérant en mésofinance doivent disposer de fonds constitués de prises de participation tout en assurant un contrôle de leurs activités grâce un statut de coopérative d’épargne et de crédit. Pour accéder au financement en mésofinance, les petites entreprises doivent faire appel au découvert rarement et avoir un statut de société en nom collectif. Nous concluons que la mise en place d’IMF nouvelles pourrait assurer un certain équilibre en microfinance.