Macrophages au cours de la régénération musculaire : rôle du stress oxydant et des molécules sécrétées : de la physiologie intégrative à la biologie fondamentale
Auteur / Autrice : | Emmeran Le Moal |
Direction : | Carole Groussard, Hassane Zouhal |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) |
Date : | Soutenance le 17/12/2015 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Vie-Agro-Santé (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Jury : | Président / Présidente : Bénédicte Chazaud |
Examinateurs / Examinatrices : Grégory Dupont, Thierry Paillard, Rémi Mounier | |
Rapporteur / Rapporteuse : Damien Freyssenet, Vincent Pialoux |
Mots clés
Résumé
Le muscle strié squelettique dispose de la capacité de régénérer à la suite d’un dommage, qu’il soit traumatique, chimique, pathologique ou encore associé à l’exercice. La régénération musculaire est un phénomène complexe faisant appel à de nombreux types cellulaires tels que les cellules souches musculaires, les cellules vasculaires ou encore les cellules immunitaires. Parmi ces cellules immunitaires, les macrophages jouent un rôle majeur, en sécrétant des facteurs trophiques notamment. En effet, en fonction de leur état d’activation, pro ou anti-inflammatoire, les macrophages exercent des effets distincts sur le comportement des cellules souches musculaires et la restauration du tissu musculaire. Parmi les régulateurs des macrophages et des cellules souches musculaires émergent les espèces réactives de l’oxygène.Ainsi, ce travail de doctorat pluridisciplinaire en sciences du sport a pour ambition d’identifier et de déterminer l’implication des espèces réactives de l’oxygène et des molécules sécrétées par les macrophages ainsi leurs effets fonctionnels respectifs au cours de la régénération musculaire chez la souris et l’Homme. En outre, un suivi des marqueurs biologiques associés à la balance pro/antioxydante réalisé chez des footballeurs de haut niveau durant une saison permet de renseigner l’évolution d’un facteur associé à l’étiologie des dommages induits par l’exercice.