La ruralité au comptoir : une géographie sociale et culturelle des cafés ruraux bretons
Auteur / Autrice : | Nicolas Cahagne |
Direction : | Yvon Le Caro, Raymonde Séchet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance le 11/12/2015 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Laboratoire : Espaces et Sociétés | |
Jury : | Président / Présidente : Nathalie Lemarchand |
Examinateurs / Examinatrices : Anne-Marie Granié | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean Soumagne, Claire Delfosse |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
En France comme dans l’ensemble des pays industrialisés, la ruralité, entendue comme construction sociale du monde, se transforme. La mobilité croissante des individus, l’installation de nouvelles populations, l’urbanisation des esprits, setraduisent par de nouvelles manières d’habiter la campagne. Cette thèse apporte sa contribution à l’analyse de la ruralité contemporaine à travers l’étude des pratiques des cafés en interrogeant le déclin et les formes de résistance des cafés dans les espaces ruraux bretons.D’un point de vue général, notre questionnement est double : il porte d’une part sur l’évolution des campagnes et la construction des ruralités contemporaines et, d’autre part, sur les modes d’habiter des ruraux, plus exactement sur la pratique des cafés au sein de ces modes d’habiter. L’un, regard surplombant, et l’autre, regard de terrain, se soutenant mutuellement. Dans un premier temps, nous interrogeons les profils et les stratégies des cafetiers face à la crise des cafés. Cette analyse débouche sur une typologie des cafés ruraux fondée sur les activités et services proposés et met en évidence l’émergence de cafés alternatifs. Dans un second temps, ce sont les pratiques spatiales ordinaires des clients qui sontmises à l’épreuve de cette diversité des cafés ruraux. Les choix des cafés effectués par les clients apparaissent comme dictés par une volonté de différenciation sociale dans l’espace local.