Lectures des Premiers vers de Germain Nouveau (1851-1920) : Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, intertextualité, intermétricité
Auteur / Autrice : | Cyrille Lhermelier |
Direction : | Steve Murphy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littératures française et francophone |
Date : | Soutenance le 16/01/2015 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues (Bretagne) |
Partenaire(s) de recherche : | PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Jury : | Président / Présidente : Denis Hüe |
Examinateurs / Examinatrices : Henri Scepi | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Pierre Bobillot, Jean-Nicolas Illouz |
Mots clés
Résumé
Ce travail est consacré à l'étude quasi exhaustive des Premiers poèmes de Germain Nouveau (1851-1920) qui recouvrent la période 1872-1879. Le fil conducteur en est l'approfondissement de l'analyse des liens poétiques et personnels que le poète entretint avec Paul Verlaine et Arthur Rimbaud. L'objectif est de montrer comment la passion de Nouveau pour les oeuvres de ces deux étoiles a déterminé son esthétique, mais également dansquelle mesure sa poésie est restée très personnelle, lui conférant une place de choix parmi les poètes de la décennie qui suivit la Guerre de 1870. Une première partie étudie les poèmes des années 1872-1873, qui pour laplupart paraissent dans la Renaissance littéraire et artistique. Ces textes sont déjà parsemés de références métriques et intertextuelles aux poèmes de Verlaine et Rimbaud. Un deuxième mouvement est consacré à la rencontre humaine et poétique entre Germain Nouveau et Arthur Rimbaud. Nous tentons d'y préciser la chronologie des événements, à Paris puis à Londres, à travers la correspondance de Nouveau et divers témoignages, dont celui de Jean Richepin. Notre recherche s'intéresse enfin aux poèmes ultérieurs à 1874, ou non datés, parfois en prose, qui, toujours pleins d'inventions et d'originalité, témoignent des centres d'intérêt du poète, parmi lesquels la Commune de Paris et son écrasement semblent tenir bonne place.