La médecine traditionnelle peut-elle être un facteur de politique de santé dans les pays africains?
Auteur / Autrice : | Boubacar Diallo |
Direction : | Dominique Folscheid |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie pratique |
Date : | Soutenance le 25/11/2015 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Organisations, marchés, institutions (Créteil ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Interdisciplinaire d'étude du Politique Hannah Arendt (Créteil) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Magnard |
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Folscheid | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Émile Kenmogne, Jean-Philippe Pierron |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dès les premiers temps de mon exercice professionnel de médecin en Europe, je me suis posé des questions concernant la médecine traditionnelle africaine. Pour un spécialiste de la médecine scientifique que je suis,il m'était inconcevable de soigner valablement les maladies en dehors de la médecine moderne. L'étude des mythes fondateurs de la société m'a permis de saisir les bases de cette médecine. Puis progressivement, j'ai pu confronter la pratique traditionnelle des ngangas avec les pratiques occidentales des médecins européens soumis à une éthique rigoureuse des soins. C'est de cette confrontation médicale, philosophique et éthique que nous avons puiser des éléments pour moderniser la médecine traditionnelle et la faire entrer dans une politique sanitaire sûre et peu onéreuse pour les pays africains encore pauvres.